Désordre apparent, ordre caché
L'auteur est l'un des architectes français qui a construit le plus de logements sociaux au cours des années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Il en disait cependant : « L'architecture n'a jamais été pour moi un métier. Elle est un morceau de ma vie. » C'est sans doute la raison pour laquelle il ne voulait pas construire des logements, mais permettre à la population d'habiter les appartements et les villes qu'il construisait. Habiter, c'est-à-dire d'une certaine façon s'approprier. « Il faudrait faire des villes qui permettent à chacun d'être. Il faudrait faire des villes qui auraient des possibilités de solitude. Il faudrait faire des villes assez confuses pour sembler naître avec leur propre passé inclus. Il faudrait faire des villes aptes à être habitées. »
Ce fut la hantise de toute sa vie : donner plus que loger. « Loger, c'est donner tout ce que le confort peut offrir. Habiter intéresse toutes les notions du subconscient de l'individu. L'histoire du lieu, le fait qu'il soit humainement et très tendrement habitable m'importe plus que tout. »
Nature du document : Essai-Réflexion
Public concerné : Professionnel - Etudiant
Niveau lecture : Informations de base
Univers : Culture
Thematiques ERL : Architecture ; Patrimoine
Cote : C.CO.A.218
Localisation : Centre de ressources
Langue : Français
Niveau d'autorisation : Public