Boukhara et Douchanbé vus par Eric Torcq
Ericq Torcq fait parti des architectes qui restaure un des caravanserail de Boukhara. Il montre l'importance de l'eau dans une ville de la steppe asiatique refermée sur elle-meme. La ville est construite en matériaux traditionels: terre crue, céramique, suivant une typologie précise adaptée au climat et àla luminosité. Une perte de savoir faire (pour la brique notament) est relevée. La circulation d'eau assez complexe initialement : nombreux bassins, canaux, a été modifiée par l'asséchement de nombreux bassins modifiant l'éco système traditionnel (disparition des grenouilles et des cigognes).
Les maisons sont construites autour de cour carrées et fermées sur les ruelles étroites.
L'artère commercante de Boukhara traverse la ville, des coupoles permettent ses changements de direction .
Un seul hotel contemporain échappe complétement aux codes de l'architecture traditionels, montrant l'ouverture de la ville au tourisme.
La route de la soie, les routes du Caravansérail ont générées une série de villes étapes qui n'ont pas toutes perdurées (manque d'eau en particulier).
Douchanbé a été choisie par les russes pour devenir la capitale du Tadjikistan. Une partie de son architecture est marquée par le colonialisme russe (à partir de 1920). Facçades des immeubles sur les rues principales de la nouvelle ville construite selon un tracé ortogonal de part et d'autre du fleuve. Les portes des villes reflétent une architecture contemporaine sans rapport avec le reste de la ville.
Dans les deux villes utilisation de matériaux divers, récupérés illustrant la pauvreté des cités .
Collection : Une ville un Architecte
N° de collection : CD 2
Public concerné : Tout public
Cote : 70
Localisation : Centre de ressources
Support : DVD
Nature : Documentaire
ISBN/ISSN : 2240 01599 3
Nbre Vol, Tome : 1
Lieu d'édition : PARIS
Niveau d'autorisation : Public
Etat conservation : Bon état